Bonjour à tous,
Je souhaitais vous faire un petit retour plus personnel de ce premier Facebook Live et en profiter pour vous donner aussi le lien en replay disponible maintenant sur ma chaîne YouTube.
Constat à chaud post déconnexion à 18h15 :
Le cœur bat vite. J’ai la sensation d’être vivant avec une énergie qui pulse et qui vibre à l’intérieur de moi. Je ne prendrai pas le temps de me réécouter pour garder le plaisir de l’instant derrière moi et laisser le passé au passé. Par contre, dans cet envie de retenir le sable du temps qui file trop vite à travers mes doigts impuissants, j’ai le sentiment du travail accompli, de manière authentique, et sans vouloir être ce que je ne suis pas. J’ai été rapide, direct, cash, parfois cru (trop pour certains) et j’ai dis ce que je pense comme je le ressens. Mais finalement, peu importe la forme et la manière car c’est aussi ce que je suis et ma façon d’accompagner. Ma façon d’être cette opportunité de changement pour les gens que je reçois en consultation. Discernons donc le fond de la forme, le message du messager car, dans cette dualité « ombre / lumière », j’ai vécu un plaisir immense, un « shoot » même et bien cela l’essentiel pour moi. Je suis satisfait d’avoir pris le risque de sortir de ma grotte pour communiquer avec l’Autre ce que je pense de la nécessité de se réconcilier avec soi-même .
L’exercice fut délicieux et périlleux dans le même temps. Le plaisir brut et entier de se retrouver en « direct face caméra » dans une conférence/échange sur les réseaux sociaux m’a montré que ce média et cette manière d’interagir est pertinent et exaltant. Pourquoi me direz-vous ?
Et bien, pour plusieurs raisons :
La première est l’adrénaline de se retrouver en face de son écran avec son image en miroir sans savoir qui va répondre au rendez-vous. les minutes pré-direct s’égrennent et je me surprends a ressentir une tension intérieure. Serait-ce le trac ? Non, j’ai déjà fait des conférences devant des centaines de personnes, cela ne peut pas être cela. Et pourtant ! As-tu fait une conférence avec ton image en miroir sans savoir s’il y aura quelqu’un tout en devant le faire quand même ? Vas tu faire cette conférence pour toi dans l’indifférence du réseau qui est là ? Vaste enjeux qui active un instinct de survie de devoir mobiliser son énergie au service d’un exercice de style sur le fil.. Le fil de cet appel auquel les gens répondront ou non. C’est comme si je devenais ce funambule qui arche sur un fil sans savoir s’il sera observé ou s’i ne le fera que pour lui.
J’appuie sur le bouton « démarrer le live » et voila un compteur qui s’affiche « 3….2…..1…. direct ! Je dis bonjour à mon image et je vois les premiers prénoms arriver les uns après les autres pour venir assister et parfois, repartir aussi vite qu’ils sont venus… Génération zapping quand tu nous bouscules sur ce fil tendu au dessus du vide ! Il me faut continuer à parler… Je vois les bonjours, les « coucous » et les émoticônes qui se promènent sur l’écran.
Il y a, comme quelque chose de virtuel et concret dans cet exercice de communication… Virtuel car je me vois assis à mon bureau et pourtant concret car je sens la présence de tous et leurs questions qui émergent à partir de ce que je dis dans l’instant… Sensation troublante de parler dans le vide, de répondre dans le vide tout en étant entendu.
Et le temps passe, j’entre dans la conférence et dans ce qui me vient sur le moment et que j’ai envie d’offrir à mon « public mouvant ». Je me rends compte que cela n’est pas si simple et je vois le plaisir des questions qui m’aident à ne pas trop tourner en boucle et qui me donne une direction sur laquelle naviguer. Enfin, Je sens que le tour des enjeux sur la réconciliation d’avec soi-même à partir d’un accompagnement thérapeutique touche à sa fin et qu’il est temps de ne pas trop s’attarder. Je constate qu’une heure trente est trop long, que la prochaine fera une heure. La prochaine ? Et oui, de fait, je sais par cette information que j’ai envie de recommencer sur un autre thème, et que le plaisir appelle à se revivre…
J’espère avoir donné autant que j’ai reçu. J’ose croire à cet autre point de vue, à ce positionnement de permettre à l’Autre de faire la paix avec son histoire pour en tirer des ressources lui permettant de cheminer vers la version la plus grandiose de lui-même. De montrer qu’on peut faire une thérapie sans être « malade ». Que l’accompagnement thérapeutique est quelque chose de sain mais aussi un accélérateur d’évolution pour celles et ceux qui souhaitent mettre de la conscience, du sens. Pour celles et ceux qui souhaitent se libérer, déposer leur souffrance et panser leurs blessures afin de repartir plus serein dans leur vie et s’épanouir de manière adulte et autonome….
Je vous remercie pour votre attention lors de ce FB live#1 et vous souhaite un bon visionnage si me découvrez :